La loupe

Dans une nouvelle enquête, CIWF lève le voile sur l’élevage de milliers de poissons entassés dans des espaces extrêmement restreints, sans autres choix que de nager désespérément en rond. Les poissons n’ont pas la place de manifester leurs comportements naturels et montrent des signes d’intenses souffrances. 

CIWF œuvre pour modifier de toute urgence la législation européenne en vue de faire cesser ce type de souffrances. Nous sommes convaincus que, comme tous les autres animaux, les poissons ne devraient pas avoir à souffrir de leur vivant, ni au moment de leur mort. Des méthodes d'abattage plus respectueuses existent pour les poissons, comme l’étourdissement électrique ou par percussion, et celles-ci devraient être déployées au sein du secteur entier sans plus tarder.

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Parlons poissons

Les poissons sont des êtres sensibles et intelligents qui, à l'instar de bien d’autres animaux, sont des êtres sociables qui explorent, se déplacent, chassent et jouent. Certaines espèces s’occupent de leurs petits et utilisent des outils à la manière des êtres humains. Les poissons sont des animaux sensibles, capables d’éprouver des souffrances et de la douleur.

La plupart sont dotés de sens hautement développés en matière de goût, d’odorat, d’ouïe et de vision chromatique[1]. Jusqu’à tout récemment, nombre de personnes ne se rendaient pas compte que les poissons sont sensibles ou éprouvent de la douleur, et le milieu scientifique n’attachait guère d’importance aux capacités mentales des poissons. Les découvertes récentes font désormais apparaître un monde jusqu’ici inconnu. Bien plus complexes que nous ne l’aurions jamais cru, les poissons vivent des vies sociales complexes, que ce soit en communiquant, en coopérant pour chasser et, dans certains cas, en développant des traits culturels[2].

De nos jours, des millions de poissons sont élevés dans des élevages piscicoles intensifs. Tout comme dans les élevages intensifs sur terre, les poissons vivent entassés les uns sur les autres dans de terribles souffrances. Ils sont souvent mis à mort de manière cruelle subissant une mort lente et douloureus : asphyxiés, écrasés ou éviscérés alors qu’ils sont encore conscients.

Il est temps que nous changions d’attitude vis-à-vis de ces animaux extraordinaires. Il est temps de vraiment parler des poissons.

L'élevage intensif des poissons 

Quoique cachés de la vue car sous l’eau, les élevages piscicoles nuisent aux animaux et à l’environnement tout autant que les élevages intensifs sur terre.

Les poissons sont entassés dans des espaces confinés où leurs comportements naturels sont limités. Dans bien des cas, l’eau devenue sale et polluée rend les poissons plus vulnérables aux maladies, infections et parasites. Pour les traiter, les éleveurs utilisent des produits chimiques et des antibiotiques, qui peuvent nuire au milieu marin, aux consommateurs de ces poissons, ainsi qu’au bien-être des poissons à proprement parler. Compte tenu de la dimension colossale de l’élevage piscicole intensif et de son fort développement, il s'agit là d’un problème de bien-être animal énorme qu’il faut impérativement traiter.

Des vies de misère

Aujourd’hui, des milliards de poissons d’élevage vivent une vie de misère la plus totale.  Dans les élevages piscicoles, les poissons sont élevés dans des espaces confinés où ils grandissent jusqu’à atteindre la taille voulue. La majorité des systèmes d’élevage sont conçus en accordant de l’importance à la dimension économique plutôt qu'aux besoins des poissons. Les bassins et les cages ne conviennent pas aux besoins des poissons car ils limitent gravement leurs comportements naturels.  Le saumon, qui fait près de 75 cm de long, ne dispose parfois que d’un espace équivalent à une simple baignoire d’eau pour évoluer.

Or les poissons entassés les uns sur les autres sont plus enclins à tomber malades et à souffrir de stress, d’agressions et de blessures, en s'abîmant les nageoires notamment. En plus du manque de place, le surpeuplement peut aussi entraîner une mauvaise qualité de l’eau, de sorte que les poissons disposent de moins d’oxygène pour respirer.

Les besoins comportementaux de la plupart des espèces de poissons utilisées dans la pisciculture ne sont pas pris en compte.  L’élevage en cage, par exemple, les empêche de nager, bien qu’il s'agisse là de leur comportement naturel. Le saumon est un poisson migratoire qui naturellement parcourt de longues distances en mer[8]. Au lieu de cela, ils nagent en rond autour du bassin et ils se frottent contre le maillage et les autres poissons.

De nos jours, plus de la moitié des poissons destinés à la consommation humaine proviennent d’élevages piscicoles, surtout intensifs. En 2015, rien qu’en Europe, près d’un milliard de poissons ont été élevés dans des cages aquatiques[9].

Le respect du bien-être animal s’exprime de trois grandes façons [10]: bien-être physique, bien-être mental et l’expression des besoins naturels.

Dans les élevages piscicoles intensifs, tous trois sont négligés[11].

Abattage

Les poissons sont les animaux les plus consommés au monde. Il est difficile de connaître le nombre exact d’individus à être abattus à l’échelle mondiale, car ils sont trop nombreux pour pouvoir les compter. Mais si l’on se base sur leur poids, on estime que tous les ans, entre un et trois mille milliards de poissons sont tués pour la consommation. Seule une fraction d’entre eux sont abattus sans cruauté.

Dans bien des élevages piscicoles, la méthode d’abattage classique consiste à sortir les poissons de l’eau et à les laisser se « noyer » lentement à l’air libre (par asphyxie). Avec cette méthode, il arrive que ces animaux en détresse mettent plus d'une heure à mourir, alors qu’ils se débattent pour survivre en essayant de respirer. Dans le pire des cas, les poissons sont préparés (par ex. l’éviscération) alors qu’ils sont encore conscients.

D'autres méthodes employées pour tuer les poissons sont elles aussi cruelles, comme leur immersion dans un mélange de glace et d’eau, leur exposition au dioxyde de carbone et leur saignement. Toutes provoquent d’effroyables souffrances. Le fait qu’ils se débattent violemment pour tenter de s’échapper témoigne bien de leur volonté de vivre. Or leurs souffrances peuvent être extrêmement prolongées. Beaucoup de poissons restent conscients et ressentent des douleurs pendant plusieurs minutes après que leurs branchies ont été coupées et qu’on les laisse se vider de leur sang.

Dans les élevages intensifs de bars et Dorades en Europe, il est courant de déverser les poissons sur des « coulis de glace » pour les laisser mourir, pratique à ce point cruelle que l’Organisation mondiale de la santé animale en réclame l’éradication. Dès lors que le poisson repose sur un coulis de glace, son métabolisme ralentit de sorte qu’il peut être maintenu en vie plus longtemps et que ses souffrances s’éternisent. Comme le montre notre vidéo d’enquête, certains de ces poissons sont toujours vivants, happant désespérément l'air et se débattant pour rester en vie, alors qu’on les place dans des caisses de transport : il s'agit là d'une pratique qui serait absolument intolérable pour tout autre animal destiné à la consommation humaine.

Or des méthodes d’abattage sans cruauté existent : les poissons d’élevage britanniques et norvégiens sont généralement étourdis avant d’être tués, mais en l’absence de toute législation en la matière, la plupart des exploitations piscicoles préfèrent limiter leurs coûts et s'abstenir d'acheter du matériel qui permettrait d’infliger une mort rapide.

La vie émotionnelle du poisson

Nos connaissances sur les poissons progressent rapidement : on sait désormais qu'ils sont intelligents, éprouvent des émotions et sont bien plus complexes qu’on l'a longtemps laissé penser. Les explorations du monde aquatique ont révélé des comportements fascinants qui s'appuient sur les mêmes fondements que les nôtres : un cerveau capable de détecter la douleur, de traiter des émotions et de tirer des leçons de ses erreurs, et l’instinct de survie. La science tout comme le bon sens nous disent que les poissons sont capables d’éprouver des douleurs et des émotions. Or, ils sont des milliers de milliards à souffrir tous les ans.

Éprouver de la douleur

Bien que le corps et le cerveau des poissons ne ressemblent pas aux nôtres, il apparaît clairement que leur système nerveux est doté de la capacité à détecter la douleur : leur cerveau leur permet de la sentir et leur comportement change en réponse à la douleur.

Soulager les douleurs

Des analgésiques semblent soulager la douleur chez le poisson tout comme c’est le cas chez l’être humain et chez d’autres animaux. Lors d'une expérience, après avoir eu (et nous le déplorons) du venin d’abeille injecté dans ses lèvres, une truite a manifesté des signes typiques de douleur. Elle s’est arrêtée de manger, s’est mise à respirer avec difficulté et à se balancer d’avant en arrière, en se frottant la bouche contre la paroi du bassin. Elle ne se cachait pas des prédateurs et les poissons dominants se sont mis à être agressifs : autrement dit, elle semblait être distraite par les sentiments qu’elle éprouvait. En revanche, après avoir reçu des analgésiques, son appétit s’est rétabli et elle a retrouvé son comportement normal[12]

Instinct de survie

Les émotions nous aident à survivre. Ces mêmes processus psychologiques aident les animaux à éviter les dangers et à œuvrer vers des issues bénéfiques. Par exemple, la peur est utile car il s'agit là d'un moyen d’éviter les prédateurs et les situations dangereuses. Le plaisir renforce les aspects bénéfiques de la vie et donne envie d’essayer de tout faire pour l'accroître.

Comment mesurer ce que ressent un poisson ? C’est chose difficile chez tout être non humain. Il n'en reste pas moins qu'il est possible de mesurer les changements corporels et comportementaux qui sont typiquement associés à des émotions chez l’être humain et de faire preuve de bon sens.

Peur

La peur est nécessaire pour apprendre à éviter les dangers. Et il n’y a pas de doute que les poissons l’éprouvent. Une étude a montré que si la lumière était allumée avant de plonger un filet dans un bassin, les poissons apprenaient à l’éviter à l’avenir en s’échappant quand la lumière s'allume[13]. Lors d’une autre expérience, les poissons apprennent à éviter les décharges électriques en se souvenant de l’endroit où ils ont reçu une décharge par le passé et à ne nager que dans les zones « sûres » de leur bassin[14].

Humeurs

Lorsque les poissons sont élevés dans de mauvaises conditions, il leur arrive de devenir « pessimiste », c’est-à-dire à s’attendre au pire dans toute situation nouvelle. A contrario, les poissons élevés dans de bonnes conditions deviennent optimistes. Sans que nous n’approuvions pour autant la technique qu’ils ont employée, des scientifiques ont utilisé des poissons pour développer de nouveaux antidépresseurs destinés aux humains. S’exprimant à propos de ses travaux avec les poissons, Dr Pittman, le chercheur en chef, constate avec surprise « comme leur neurochimie est à ce point semblable [à la nôtre]. »

Dans son étude, des poissons-zèbres sont conservés pendant deux semaines dans de l'éthanol avant d’en observer le comportement une fois transférés dans un nouveau bassin dépourvu d'alcool. Au bout de quelques minutes passées au fond d’un nouveau bassin, le poisson-zèbre se met généralement à explorer son nouvel environnement, or ceux qui étaient en cours de sevrage d'alcool traînaient sur le fond. Après avoir reçu un antidépresseur, ils se sont mis à se comporter normalement et à circuler dans le bassin[15].

Les animaux ne peuvent pas nous dire comment ils se sentent, il est donc impossible de savoir s’il leur arrive d’être déprimés comme nous. Il n'empêche que les chercheurs qui travaillent avec des poissons-zèbres « déprimés » disent qu’ils perdent quasiment tout intérêt pour ce qui les entoure : nourriture, jouets, exploration.

Plaisir

Les poissons sont dotés de l’hormone ocytocine (ou son équivalent, l’isotocine), qui est associée au plaisir chez l’être humain et chez d’autres animaux.

Des plongeurs relatent qu’à mesure qu’ils s’habituent à leur présence, les mérous noirs s'approchent d’eux pour se faire caresser. Quand on leur touche délicatement la peau, les mérous noirs s’immobilisent et se laissent caresser.

Le poisson : animal intelligent et complexe

Des expériences récentes ont démontré l’intelligence poussée des poissons. À certains tests mentaux, le minuscule labre nettoyeur remporte de meilleurs résultats que de nombreuses espèces de primates, dont l’orang-outan et le chimpanzé, en se servant de sa puissante mémoire et de son excellente compréhension de la théorie du jeu pour résoudre des énigmes alimentaires basées autour de récifs[3].

Très peu d'animaux sont capables de se reconnaître devant un miroir. Parmi les animaux ayant réussi à ce qu’on appelle le « test du miroir », on compte le chimpanzé, le dauphin, l’éléphant et certains oiseaux. Aujourd’hui, grâce à de nouveaux travaux de recherche, il convient d'ajouter le labre nettoyeur à cette liste [4]. Il semblerait que même les poissons les plus petits sont doués d'une conscience d’eux-mêmes.

Le poisson-globe japonais mâle crée un incroyable filet géométrique de deux mètres de large dans le sable. Il met une semaine environ à façonner le sable en battant de ses nageoires pour lui donner une magnifique forme géométrique. Il le fait pour attirer et impressionner les femelles[5].

Le maidague est capable d’utiliser des outils, en l'occurrence des pierres, pour taper sur les coquilles de palourde et accéder à la chair qu’elles renferment. Il choisit soigneusement sa pierre pour qu’elle soit de la bonne taille et de la bonne forme et il lui arrive souvent de l’emporter d'un lieu à l'autre quand il part en quête de nourriture[6].

Le mérou noir : la chasse collective rassemblant des animaux de différentes espèces est un spectacle rare et impressionnant[7]. Le mérou noir se rend dans des cavités où il sait trouver son amie la murène et l’invite par des gestes à partir à la chasse. La murène fait sortir les poissons qui se cachent dans les étroits recoins du récif, que le mérou noir attrape dans l’eau libre pour qu’ensemble ils se partagent la nourriture. Récemment, les chercheurs ont trouvé que le mérou noir se comporte de la même manière avec la pieuvre.

Nourrir de poisson les poissons

Nous sommes confrontés à une crise mondiale de la surpêche. Si l'on n’aménage pas de nouvelles zones de conservation marine et si l'on n’adopte pas de réglementation pour le secteur, nous pouvons nous attendre à un avenir où les mers sont vidées de poissons sauvages.

Certaines des espèces élevées de manière intensive, comme la truite et le saumon, sont des poissons carnivores. Cela signifie qu’à l’état sauvage, ils chassent d'autres poissons. Dans les élevages, ils sont nourris d’aliments pour poissons faits à partir de poissons sauvages capturés. Près du quart des poissons sauvages capturés sert à des aliments pour poissons. Cela équivaut à un chiffre compris entre 450 milliards et mille milliards de poissons. Autrement dit, il faut parfois attraper jusqu’à 300 poissons sauvages pour élever un seul saumon d'élevage : il est donc possible d'affirmer que l’élevage piscicole a en fait pour effet d’accroître la pression exercée sur les stocks sauvages. 

Pour en savoir plus sur les impacts de notre consommation alimentaire, voir Manger moins. Et mieux.

Le saumon écossais

L’élevage du saumon en Écosse rapporte gros, représentant 765 millions de livres de revenus en 2016. Le secteur tout entier (sa viabilité et les souffrances des saumons concernés) suscite de plus en plus d’intérêt.

On a relevé plusieurs exploitations en Écosse qui élèvent de grandes quantités de poissons malades dans des cages, dans un état de souffrance abominable. Quand il est atteint d’une épizootie parasitique, le poisson est mangé vivant par le « pou du poisson » et n’a pas moyen de s’extraire des eaux polluées et encombrées.  Le saumon est une espèce migratoire qui parcourt de très grandes distances (le saumon écossais peut parcourir plus de 1600 km pour se rendre jusqu’en Islande[16]), or dans les élevages piscicoles, il est contraint de nager continuellement en rond. 

Les récentes enquêtes tournées dans des élevages piscicoles écossais sont profondément perturbantes et remettent en question la viabilité même du secteur entier. Certains élevages se révèlent être sales, surpeuplés et débordant de poissons malades et difformes. Les taux de mortalité des exploitations piscicoles de saumon d’élevage ont désormais atteint des niveaux inquiétants : tous les ans, 10 millions d'animaux meurent en cours d’élevage. Des séquences clandestines tournées récemment montrent des camions déversant des milliers d'animaux morts dans d’immenses fosses communes à ciel ouvert près de la mer.

Face à l’état effroyable de nombreuses exploitations piscicoles écossaises, CIWF, aux côtés d'autres organisations, appelle à ce qu’un moratoire soit imposé à l’expansion de l’élevage piscicole de saumon écossais.

Consommer mieux

À l’état sauvage, le nombre de poissons est en train de péricliter de façon catastrophique en raison de leur surpêche par l’être humain. D'après certaines estimations, 90 % des gros poissons pêchés en mer l’ont été de façon non durable. Si la pêche se maintient à ces niveaux actuels, sans laisser le temps à l’écosystème marin de se rétablir, nos océans deviendront quasiment des déserts d'ici à 2050[17]. Une fois que ces créatures et que leur habitat auront été perdus, il ne nous restera plus aucun moyen de les réintroduire. Nos enfants pourraient hériter d'un monde sans poissons.

Il n’y a pas l’ombre d'un doute à cela. Les calculs scientifiques nous le confirment. Le meilleur régime alimentaire est un régime composé de davantage de végétaux. Du point de vue de la santé humaine, de la viabilité environnementale et, bien entendu, du bien-être des animaux, chacun devrait consommer moins de viande et de poisson, et essayer de se nourrir de viande et de poissons  plus durables.

Il est possible d’obtenir tous les bienfaits nutritionnels du poisson en mangeant le bon type de végétaux (arachides, graines, avocats...). Certains poissons sont en fait mauvais pour la santé si on en mange trop souvent. Ainsi le thon contient de hauts niveaux de mercure qui peuvent causer des lésions cérébrales[18].

Pour le moment, il est quasiment impossible de trouver du poisson élevés das des systèmes respectueux de leur bien-être. Les labels existants, tels que MSC, ne tiennent pas compte du bien-être animal.  Sauf mention contraire explicite, il est raisonnable de supposer que le poisson dans le commerce a probablement souffert lors de son élevage, de sa capture ou de son abattage.

En cas d'achat de poisson d’élevage, il vaut mieux consommer des espèces qui se trouvent au bas de la chaîne alimentaire et qui ne consomment pas d’autres poissons. C’est un moyen d’éviter de contribuer au système où l’on donne des poissons sauvages à manger aux poissons d’élevage.

Nous encourageons aussi  les consommateurs à échanger avec les enseignes et les marques qu’ils consomment et à leur demander d’expliquer leur position au sujet du bien-être des poissons. En règle générale, il vaut toujours mieux acheter du poisson local provenant d’un petit revendeur.

[1] Brown, C. (2014). Fish intelligence, sentience and ethics. Animal Cognition. https://doi.org/10.1007/s10071-014-0761-0

[2] Brown, C. (2014). Fish intelligence, sentience and ethics. Animal Cognition. https://doi.org/10.1007/s10071-014-0761-0

[3] Salwiczek, L. H., Prétôt, L., Demarta, L., Proctor, D., Essler, J., Pinto, A. I., … Bshary, R. (2012). Adult Cleaner Wrasse Outperform Capuchin Monkeys, Chimpanzees and Orang-utans in a Complex Foraging Task Derived from Cleaner - Client Reef Fish Cooperation. PLoS ONE, 7

[4]Cleaner wrasse pass the mark test. What are the implications for consciousness and self-awareness testing in animals? Kohda,  View ORCID ProfileHatta Takashi, Tmohiro Takeyama, Satoshi Awata, Hirokazu Tanaka, Jun-ya Asai, Alex Jordan

doi: https://doi.org/10.1101/397067

[5] Kawase, H., Okata, Y., & Ito, K. (2013). Role of Huge Geometric Circular Structures in the Reproduction of a Marine Pufferfish. Scientific Reports, 3(1), 2106. https://doi.org/10.1038/srep02106

[6] Jones, A. M., Brown, C., & Gardner, S. (2011). Tool use in the tuskfish Choerodon schoenleinii? Coral Reefs, 30(3), 865. https://doi.org/10.1007/s00338-011-0790-y

[7] Interspecific Communicative and Coordinated Hunting between Groupers and Giant Moray Eels in the Red Sea Redouan Bshary , Andrea Hohner, Karim Ait-el-Djoudi, Hans Fricke
Published: December 5, 2006 https://doi.org/10.1371/journal.pbio.0040431

[8] Hansen, L. P., Jonsson, N., & Jonsson, B. (1993). Oceanic migration in homing Atlantic salmon. Animal Behaviour, 45(5), 927–941. https://doi.org/10.1006/ANBE.1993.1112

[9] FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations). (2018). World Fisheries and Aquaculture. Aquaculture.

[10] Brambell Committee. Report of the Technical Committee to Enquire into the Welfare of Livestock Kept under Intensive Conditions; Command Paper 2836; Her Majesty’s Stationery Office: London, UK, 1965

[11] Ashley, P. J. (2007). Fish welfare: Current issues in aquaculture. Applied Animal Behaviour Science, 104(3–4), 199–235. https://doi.org/10.1016/j.applanim.2006.09.001

[12] Sneddon, L. U. (2003). The evidence for pain in fish: The use of morphine as an analgesic. Applied Animal Behaviour Science, 83(2), 153–162. https://doi.org/10.1016/S0168-1591(03)00113-8

[13] Yue, S., Moccia, R. ., & Duncan, I. J. . (2004). Investigating fear in domestic rainbow trout, Oncorhynchus mykiss, using an avoidance learning task. Applied Animal Behaviour Science, 87(3–4), 343–354. https://doi.org/10.1016/j.applanim.2004.01.004

[14] Dunlop, R., Millsopp, S., & Laming, P. (2006). Avoidance learning in goldfish (Carassius auratus) and trout (Oncorhynchus mykiss) and implications for pain perception. Applied Animal Behaviour Science, 97(2–4), 255–271. https://doi.org/10.1016/j.applanim.2005.06.018

[15] Pittman, J. T., & Ichikawa, K. M. (2013). iPhone® applications as versatile video tracking tools to analyze behavior in zebrafish (Danio rerio). Pharmacology Biochemistry and Behavior, 106, 137–142. https://doi.org/10.1016/j.pbb.2013.03.013

[16] Hansen, L. P., Jonsson, N., & Jonsson, B. (1993). Oceanic migration in homing Atlantic salmon. Animal Behaviour, 45(5), 927–941. https://doi.org/10.1006/ANBE.1993.1112

[17] FAO. The State of World Fisheries and Aquaculture 2016. Contributing to food security and nutrition for all.  (2016).

[18] Baishaw, S., Edwards, J., Daughtry, B., & Ross, K. (2007). Mercury in seafood: Mechanisms of accumulation and consequences for consumer health. Reviews on Environmental Health, 22(2), 91–114. https://doi.org/10.1515

 

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