Mythes et réalités

Si les grands fournisseurs de viande sont parfois pointés du doigts, les industries qui soutiennent l'élevage industriel - connues sous le nom de "fournisseurs d'intrants" - disparaissent des radars.

Ces grands fournisseurs d'intrants sont : les fabricants de cages et de caisses, le secteur des produits pharmaceutiques pour animaux, le secteur des pesticides, les grands négociants en céréales, les producteurs d'aliments pour animaux, le secteur de la génétique animale et le secteur des engrais. Ils disposent d'un immense pouvoir financier et d'une influence politique qu'ils utilisent pour bloquer les changements de politique dont nous avons désespérément besoin pour transformer notre système agricole destructeur en un système qui fonctionne en harmonie avec les animaux, les êtres humains et la planète.

Le rapport met en lumière et dissipe les mythes utilisés par ces "grandes industries agricoles" pour présenter l'élevage industriel comme une pratique nécessaire, et ainsi leur permettre de maintenir un statu quo. Ces mythes sont les suivants :

Mythe : “L'élevage industriel est nécessaire pour nourrir le monde".
Réalité : Nous produisons beaucoup plus que nécessaire pour nourrir la population mondiale croissante, mais une grande partie est perdue ou gaspillée, et d'énormes quantités de céréales comestibles pour l'homme - telles que le blé, le maïs et le soja - sont données aux animaux d'élevage.
Mythe : “L'élevage industriel nous permet d'avoir de la nourriture bon marché".
Réalité : Alors que la viande et le lait issus de l'élevage industriel sont bon marché à la caisse du supermarché, la société paie cher les coûts énormes de l'élevage industriel sur la santé humaine et l'environnement, notamment la dégradation des sols et la perte de biodiversité, l'utilisation excessive d'antibiotiques, les émissions de gaz à effet de serre et le risque accru de pandémies mortelles.
Mythe : "Les animaux d'élevage industriel comme les porcs et les poulets émettent peu de gaz à effet de serre".
Réalité : Les porcs et les poulets produisent de grandes quantités d'émissions de gaz à effet de serre, bien plus que les aliments d'origine végétale.

STOP au profit avant tout !

Peter Stevenson, notre conseiller politique en chef et auteur du rapport, a déclaré : "Il est impensable que, face aux preuves scientifiques significatives des effets destructeurs de l'élevage industriel, de grandes industries non seulement ignorent ces preuves et fassent passer leur profit avant les animaux, les êtres humains et la planète, mais aussi bloquent les efforts de transition vers des systèmes durables qui fonctionnent pour nous tous".

"L'élevage industriel doit rendre des comptes sur les destructions qu'il provoque. On ne peut tout simplement pas permettre à une poignée de grandes entreprises de continuer à faire d'énormes profits au détriment des animaux, de notre santé et de la planète".

"Nous avons besoin d'un accord mondial sur l'alimentation et l'agriculture pour transformer notre système alimentaire avant qu'il ne soit trop tard, et nous invitons tous ceux qui se soucient des animaux et de l'avenir de notre planète à signer notre pétition pour mettre fin à l'élevage industriel sur le site END.IT."

Pour plus d'informations et pour signer notre pétition visant à mettre fin à l'élevage industriel, veuillez consulter le site suivant END IT.

Qui en profite ? La déconstruction du mythe autours des "grandes entreprises agricoles"